01/11/2015

Japon 2 - Tokyo, entre Asakusa, Marunouchi et Shibuya

Laissez-nous un petit mot
Nous commençons la journée avec la visite du temple Senso-ji au coeur du quartier d'Asakusa. Si le lieu de culte existe depuis longtemps, le bâtiment actuel du temple ne date que de 1950. Une belle porte rouge, Kaminari-mon (la "porte du tonnerre"), annonce l'entrée du sanctuaire que l'on atteint en remontant une allée de boutiques de souvenirs très touristique, Nakamise-dori (où nous nous arrêtons pour goûter des boules de pâte frites aux sakura, les fleurs de cerisiers du Japon, super bon !). A droite du temple, se trouve aussi la belle Asakusa-jinja qui elle date de 1649. Des fumerolles d'encens rendent les lieux mystiques malgré la foule. La fumée de l'encens aurait des propriétés bénéfiques, alors les visiteurs en empreignent leurs habits et leur peau.

Le Senso-ji

Devant la porte Kaminari-mon
Nakamise-dori pour aller de la porte au Senso-ji

La fumée sacrée devant le temple

Nous nous adonnons aussi à la pratique des fidèles qui consiste à secouer une boîte en bois en pensant à son souhait jusqu'à ce qu'un bâton avec un numéro sorte de la boîte. Ce numéro est celui d'un tiroir dans lequel on va trouver un petit papier divinqtoire (l'omikuji) avec la réponse à notre souhait. Si la réponse est positive (good fortune) on remercie les dieux, si elle est négative (bad fortune), on plie et on attache le papier à une arche des mauvaises fortunes et on prie pour qu'elle y reste.










Direction ensuite la Tokyo Sky Tree que l'on aperçoit au loin. Inaugurée en 2012, avec ces 634 mètres, c'est la plus haute tour de radiodiffusion sur pied du monde. Mais avant d'y arriver, nous sommes arrêtés par deux jeunes japonais qui nous proposent de venir chanter avec eux la louange de bouddha. Nous atterrissons alors dans un lieu de culte où tout le monde nous accueille à bras ouverts, et où un maître japonais senior échange avec nous sur la religion. Comme il ne parle que japonais, une dame nous sert de traductrice. Notre discussion se conclut lorsqu’il nous demande si on veut se faire baptiser tout de suite dans leur branche bouddhiste du "vrai bouddha", « c’est une cérémonie de dix minutes et il faut juste remplir un formulaire », et après cela la seule condition est qu’il ne faut pas prier d’autres dieux. Nous arrivons à décliner poliment la demande en disant qu’on ne change pas de religion en dix minutes. La discussion spirituelle sur le bouddhisme était intéressante, mais pas de là à se convertir direct ! Nous continuons notre promenade jusqu’au pied de la Tokyo Sky Tree qui est en fait construite sur un centre commercial. Nous déjeunons dans celui-ci chez Rokurinsha à nouveau un délicieux ramen (comme la veille !) qu’il faut commander dans une machine automatique.




Désarroi total face à un distributeur 100% japonais

Après manger, nous nous posons dans le beau jardin du Palais Impérial avec sa pelouse si moelleuse qu’on s’y endort ! Le Palais Impérial ne peut malheureusement pas être visité sans réservation préalable et longtemps à l’avance. Nous faisons ensuite une balade à pied jusqu’à Ginza en passant dans Marunouchi avec ses grands bâtiments en pierre, et son moderne Tokyo International Forum. Le carrefour de Ginza grouille de foule, mais il n’est rien comparé à celui que nous traversons juste après à quelques stations de métro, à Shibuya !

Quel homme !




Shibuya est un autre quartier très animé de Tokyo, agoraphobes s’abstenir ! Au carrefour de Shibuya, peuvent traverser dans tous les sens des milliers de personnes au même moment ! Mais une fois le feu rouge, le croisement est libre de tout piéton.

Feu piéton rouge...

... feu piéton vert !

Scène tout à fait normale à Tokyo : rencontrer les power rangers.

Devant la gare de Shibuya, se trouve la statue du petit chien Hachiko, équivalent du Manneken-Pis vu le monde qui se masse autour pour le prendre en photo ! La légende dit que ce chien attendait tous les soirs devant la gare que son maître rentre, et que même après le décès de celui-ci en 1925, il vint tous les soirs au même endroit pendant dix ans. Nous nous promenons dans Centre Gai, les petites rues à l’ouest de la gare qui regorgent de bars pour accueillir toute cette foule, et nous arrêtons chez Tokyu Hands, magasins de huit étages où l’on trouve un tas de choses, entre maquettes de train et outils de bricolage.


Scène tout à fait normale à Tokyo : rencontrer un poulet végétalien.

Il se fait tard et nous avons faim mais ce n’est que le début ! Après un échec de restaurant fermé nous nous retrouvons devant Sushi-no-Midori dans la gare de Shibuya. La queue est longue mais on ne s’attendait pas à attendre deux heures ! Cependant cela vaut le coup, puisque nous mangeons (vers 21h30) les meilleurs sushis de notre existence, dans une ambiance extra ! Le poisson est ultra frais, les portions énormes, le tout assis devant les chefs qui découpent avec dextérité les tranches de sashimis et de sushis et roulent avec amour nos makis !

Meilleurs rolls du monde !
Meilleurs nigiris du monde !

Meilleur chef du monde !

Petite parenthèse sur les types de sushis :

Source : http://www.quileutcuit.fr/sushis-a-volonte.html

 Ainsi se termine notre deuxième journée, entre spiritualité, bains de foule, et sushis !

Le métro japonais pour rentrer chez nous, compliqué mais avec des agents dévoués

On se retrouve demain pour encore plus de sushis avec Japon 3 - Tokyo, Tsukiji et Harajuku

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