Ce matin, gros défi : voir le soleil se lever sur Angkor Wat ! Nous partons à 5h du matin, et sur le chemin d'Angkor Wat il fait nuit noire... uhm pas si noire avec les nombreux phares des cars de touristes ! En effet, nous ne sommes pas seuls, le lever du soleil à Angkor attire beaucoup de touristes qui n'ont pas eu peur de se lever tôt comme nous !
Une fois déposés par notre tuk-tuk à l'entrée de l'enceinte, notre premier contact avec Angkor Wat se fait donc dans la pénombre, on distingue à peine où l'on marche, le jour arrive lentement et on trouve un spot devant l'un des bassins qui font face au temple pour voir le soleil se lever.
Découvrir Angkor Wat grâce au soleil qui se lève est une super expérience ! Le lever du soleil n'a pas présenté toutes les belles couleurs que l'on peut voir sur certaines cartes postales (on a entendu dire que c'était parce qu'en ce moment on a un ciel d'hiver) mais c'était quand même très chouette...
Heureusement, après le lever du soleil, les touristes filent voir d'autres temples et du coup on a pu profiter tranquillement de l'intérieur du temple et on a pu monter en haut sans faire la queue. Nous faisons également le tour de l'enceinte extérieure pour admirer les bas-reliefs extrêmement bien conservés décrivant des légendes de la mythologie hindoue.
Après Angkor Wat, notre chauffeur nous emmène à East Mebon puis à Ta Som, Neak Pean, Preah Kan et enfin la cité d'Angkor Thom.
East Mebon (912-922)
Ta Som (1181-1218)
Neak Pean (1181-1218)
L'arrivée sur le temple est très sympa car il faut marcher 5 minutes sur un ponton en bois qui traverse les marais. Cela fait de jolies couleurs avec les algues et les reflets du soleil !
Quand nous sommes arrivés au bout du ponton, le site était fermé par des barrières pour cause de fouilles archéologiques, alors nous n'avons pu voir qu'un petit aperçu de ce temple qui est assez original avec ses quatre bassins autour d'un bassin central dont le monument central représente le Mont Meru.
Preah Kan (1181-1218)
Le Preah Kan nous a beaucoup plu pour ses dédales, c'est un temple plat mais immense, un vrai labyrinthe !
Angkor Thom : Baphuon (1050-1066)
Nous déjeunons près de l'entrée nord d'Angkor Thom puis direction le Baphuon qui est une pyramide censée représenter le Mont Meru. Il fait 43 m de haut. Oeuvre de Udayadityavarman II, il marquait le centre de la cité initiale détruite par les invasions et qui occupait à peu près l'emplacement de Angkor Thom aujourd'hui.
En fait le Baphuon était encore en très mauvais état il y a quelques années. Les archéologues l'avaient démonté pierre par pierre pour le restaurer. Mais en 1975, un pillage des archives du chantier à Phnom Penh a entraîné la perte des enregistrements des positions de chaque pierre sur l'édifice ! Environ 300 000 pierres sculptées déposées sur 10 hectares de forêts autour du monument constituaient ainsi un énorme puzzle en trois dimensions dont le mode d'emploi était soudain détruit !
Heureusement, la façade ouest n'avait pas été démontée et les archéologues se sont basés sur celle-ci pour reconstituer les autres morceaux du temple en appliquant les principes propres à l'architecture angkorienne.
Cet après-midi, nous sommes un peu au ralenti après le tôt réveil de ce matin. Finalement, la sieste a raison de nous et nous nous endormons littéralement au sommet du Baphuon ! (il y a sûrement des photos de nous en train de dormir dans pas mal d'appareils de petits chinois)
En redescendant, nous découvrons le formidable mur de soutènement du deuxième niveau qui présente un bouddah couché sur le côté de 40 m de long, c'est impressionnant !
Angkor Thom : Phimeanakas (968-1000)
Après Baphuon, un petit chemin nous mène vers Phimeanakas (qui signifie "palais céleste"), et qui se dresse près de ruines qui furent celles du palais royal.
Angkor Thom : La Terrasse aux Eléphants (1181-1218)
En ressortant de l'enceinte de Phimeneakas, nous arrivons sur la fameuse Terrasse aux Eléphants.
Cette terrasse d'une longueur de 350 m servait de tribune géante pour les cérémonies publiques. Le roi l'utilisait également comme grande salle d'audience. On s'imagine alors les jours de parade à l'apogée de l'empire khmer, quand l'infanterie et la cavalerie paradaient avec les attelages et les éléphants !
Phnom Bakeng (889-900)
Nous arrivons à 16h30 pour gravir la pente raide de la colline et aller au sommet de Phnom Bakeng, le meilleur temple montagne pour voir le coucher du soleil. Ça donne ça :
Mais les touristes chinois sont déjà là entassés au sommet du temple !
Cette photo montre bien le côté dramatique de tous ces touristes, juchés sur les pierres du temple, accélérant sa détérioration... Et c'est le cas pour tous les temples. Je ne comprends toujours pas pourquoi le site n'a pas encore été fermé. Il n'a d'ailleurs été classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO qu'en 1992 ! Bien sûr, si le site fermait on serait déçus de ne plus pouvoir y retourner, mais cela fait vraiment peur pour le futur de voir ces hordes de touristes piétiner tout sur leur passage. Le Cambodge a besoin de ces touristes, mais les temples je ne pense pas !
Le soir, la guesthouse nous a réservé une table au Touich, réputé pour être le meilleur restaurant de Siem Reap. En effet, les rouleaux de printemps frais que nous prenons en entrée sont à tomber. Mais le filet de boeuf au poivre de Kampot et le crabe au poivre de Kampot ne sont pas à la hauteur de ce que l'on attendait. Nous finissons avec un assortiment de desserts Khmer assez spécial mais sympa à manger. A noter le chemin pour aller au restaurant, on a beau être dans Siem Reap, la rue est plus cabossée que sur le chemin des temples et notre chauffeur qui ne connaissait pas la route a été un peu en panique !
Ça y est on voit l'ombre d'Angkor Wat ! |
Découvrir Angkor Wat grâce au soleil qui se lève est une super expérience ! Le lever du soleil n'a pas présenté toutes les belles couleurs que l'on peut voir sur certaines cartes postales (on a entendu dire que c'était parce qu'en ce moment on a un ciel d'hiver) mais c'était quand même très chouette...
...sauf qu'on était pas seuls !
Les touristes massés devant le bassin, heureusement qu'on était en première ligne ! |
Heureusement, après le lever du soleil, les touristes filent voir d'autres temples et du coup on a pu profiter tranquillement de l'intérieur du temple et on a pu monter en haut sans faire la queue. Nous faisons également le tour de l'enceinte extérieure pour admirer les bas-reliefs extrêmement bien conservés décrivant des légendes de la mythologie hindoue.
Encore une pause culture |
Le Barattage de la Mer de Lait |
En haut de la dernière enceinte (65 m de haut) |
Encore plus beau avec les lotus |
Notre photo préférée ! |
Après Angkor Wat, notre chauffeur nous emmène à East Mebon puis à Ta Som, Neak Pean, Preah Kan et enfin la cité d'Angkor Thom.
East Mebon (912-922)
Ta Som (1181-1218)
Neak Pean (1181-1218)
L'arrivée sur le temple est très sympa car il faut marcher 5 minutes sur un ponton en bois qui traverse les marais. Cela fait de jolies couleurs avec les algues et les reflets du soleil !
Quand nous sommes arrivés au bout du ponton, le site était fermé par des barrières pour cause de fouilles archéologiques, alors nous n'avons pu voir qu'un petit aperçu de ce temple qui est assez original avec ses quatre bassins autour d'un bassin central dont le monument central représente le Mont Meru.
Preah Kan (1181-1218)
Le Preah Kan nous a beaucoup plu pour ses dédales, c'est un temple plat mais immense, un vrai labyrinthe !
Angkor Thom : Baphuon (1050-1066)
Nous déjeunons près de l'entrée nord d'Angkor Thom puis direction le Baphuon qui est une pyramide censée représenter le Mont Meru. Il fait 43 m de haut. Oeuvre de Udayadityavarman II, il marquait le centre de la cité initiale détruite par les invasions et qui occupait à peu près l'emplacement de Angkor Thom aujourd'hui.
En fait le Baphuon était encore en très mauvais état il y a quelques années. Les archéologues l'avaient démonté pierre par pierre pour le restaurer. Mais en 1975, un pillage des archives du chantier à Phnom Penh a entraîné la perte des enregistrements des positions de chaque pierre sur l'édifice ! Environ 300 000 pierres sculptées déposées sur 10 hectares de forêts autour du monument constituaient ainsi un énorme puzzle en trois dimensions dont le mode d'emploi était soudain détruit !
Les pièces du puzzle |
Cet après-midi, nous sommes un peu au ralenti après le tôt réveil de ce matin. Finalement, la sieste a raison de nous et nous nous endormons littéralement au sommet du Baphuon ! (il y a sûrement des photos de nous en train de dormir dans pas mal d'appareils de petits chinois)
Vue depuis notre sieste |
En redescendant, nous découvrons le formidable mur de soutènement du deuxième niveau qui présente un bouddah couché sur le côté de 40 m de long, c'est impressionnant !
Arrivez-vous à distinguer le bouddha ? |
Angkor Thom : Phimeanakas (968-1000)
Après Baphuon, un petit chemin nous mène vers Phimeanakas (qui signifie "palais céleste"), et qui se dresse près de ruines qui furent celles du palais royal.
Les marches sont raides ! |
Non on n'est pas en équilibre ! |
Angkor Thom : La Terrasse aux Eléphants (1181-1218)
En ressortant de l'enceinte de Phimeneakas, nous arrivons sur la fameuse Terrasse aux Eléphants.
Cette terrasse d'une longueur de 350 m servait de tribune géante pour les cérémonies publiques. Le roi l'utilisait également comme grande salle d'audience. On s'imagine alors les jours de parade à l'apogée de l'empire khmer, quand l'infanterie et la cavalerie paradaient avec les attelages et les éléphants !
Phnom Bakeng (889-900)
Nous arrivons à 16h30 pour gravir la pente raide de la colline et aller au sommet de Phnom Bakeng, le meilleur temple montagne pour voir le coucher du soleil. Ça donne ça :
Mais les touristes chinois sont déjà là entassés au sommet du temple !
Cette photo montre bien le côté dramatique de tous ces touristes, juchés sur les pierres du temple, accélérant sa détérioration... Et c'est le cas pour tous les temples. Je ne comprends toujours pas pourquoi le site n'a pas encore été fermé. Il n'a d'ailleurs été classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO qu'en 1992 ! Bien sûr, si le site fermait on serait déçus de ne plus pouvoir y retourner, mais cela fait vraiment peur pour le futur de voir ces hordes de touristes piétiner tout sur leur passage. Le Cambodge a besoin de ces touristes, mais les temples je ne pense pas !
Aller, c'est quand même joli |
Le soir, la guesthouse nous a réservé une table au Touich, réputé pour être le meilleur restaurant de Siem Reap. En effet, les rouleaux de printemps frais que nous prenons en entrée sont à tomber. Mais le filet de boeuf au poivre de Kampot et le crabe au poivre de Kampot ne sont pas à la hauteur de ce que l'on attendait. Nous finissons avec un assortiment de desserts Khmer assez spécial mais sympa à manger. A noter le chemin pour aller au restaurant, on a beau être dans Siem Reap, la rue est plus cabossée que sur le chemin des temples et notre chauffeur qui ne connaissait pas la route a été un peu en panique !
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