10/10/2015

Yogyakarta 1 - Ascension du Merapi

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Voici comment l’on pourrait résumer notre ascension du Mont Merapi : une nuit blanche, des pentes raides, 1200 mètres de dénivelé, beaucoup de poussière, des rires, des larmes, le mal de l'altitude, du désespoir, des appels à la prière, de la détermination, des cendres, quatre kilomètres en cinq heures de montée, 2900 mètres d’altitude, et enfin un superbe lever de soleil au-dessus des nuages et au bord du cratère du volcan le plus actif d’Indonésie !




Bref Gunung Merapi, la « montagne de feu » en indonésien, a été une formidable expérience, de celles dont j’aime dire à Alex qu’elle nous fait nous sentir « vivants », parce qu’on sent notre corps aller au bout de ses limites, qu’on sort de notre petit confort habituel, pour se surpasser et aller jusqu’au bout. Et quelle sensation une fois arrivés en haut d’avoir surmonté son envie de laisser tomber et de profiter d’une vue façon  « toit du monde » !

Vue panoramique au sommet

Dans le cratère

Dernière montée de cendres avant le sommet

C’est cette sensation, on la retrouve en fait à chaque ascension de volcan. Pas facile de dire maintenant quel est celui que l’on préfère entre le Rinjani, le Semeru et le Merapi ! Le Rinjani est une formidable randonnée de trois jours dans une superbe nature parfois hostile, comme une quête, avec ses « sept collines » du premier jour, son camping sur une crête escarpée, son lac, ses sources chaudes, et des vues à couper le souffle sur la caldera. Le Semeru, c’est la force brute, une randonnée progressive de deux jours avec une fin très dure à cause du dernier kilomètre de cendres, mais une superbe vue panoramique sur Java. Le Merapi me fait penser au Semeru, de par la vue dégagée sur les zones urbaines pendant la montée, mais avec en prime les chants des minarets qui montent jusqu’au volcan, et moins de cendre à affronter aussi. Son ascension se fait en une nuit et il reste le moins dur des trois (à condition de ne pas le commencer au pas de course pour ne pas être malade comme moi tout le reste de la montée). Nouvel objectif lors d’un prochain voyage en Indonésie, Gunung Agung à Bali !


En pratique : trek organisé par un tour pour 300 000 IDR /pers. (soit 30 SGD) transport A/R Yogyakarta, permis d’accès au volcan, et guide inclus. Le trek commence à 1h du matin, pour une marche de 4 kilomètres depuis le village de Selo (4-5 heures) pour arriver au sommet pour le lever du soleil. A prévoir : des chaussures de marche, des habits chauds, gants et bonnet, une lampe frontale, 1 litre d’eau et des barres de céréales.


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